Les grèves, l’occasion pour les Français de tester de nouvelles formes de mobilité partagée ?
Grèves du 7 mars : les Français anticipent désormais les problèmes de transport sur la durée
Depuis le début de l’année, la France est marquée par de nombreux épisodes de grèves, au cours desquels les Français ont dû trouver des alternatives pour leurs déplacements. La journée du 7 mars 2023 s’annonce être la plus grosse journée de mobilisation. Les syndicats comptent consolider le mouvement de contestation face à la réforme des retraites avec pour objectif de poser un ultimatum au gouvernement.
Les perturbations dans les transports en commun s’annoncent inédites : l’intersyndicale de la RATP a été la première à appeler à une grève reconductible à partir du 7 mars. “Ce sera dur de se déplacer”, avertit le ministre des Transports, sans garantie de la durée du mouvement. De son côté, la CGT cheminots appelle les salariés de la SNCF à provoquer “l’arrêt d’urgence” le mardi 7 mars. Les entreprises et les Français doivent donc s’organiser au mieux pour se déplacer et venir travailler sans encombre.
“De nombreux Français ont découvert l’autopartage à l’occasion des grèves et finissent par intégrer cette pratique comme un nouveau moyen de mobilité à leur disposition, y compris pour des usages liés au quotidien. On constate notamment une hausse significative des trajets en semaine et sur des durées plus courtes”
Simon Baldeyrou, Président Getaround Europe
L’émergence de solutions alternatives en matière de mobilité
Même si la voiture individuelle reste l’alternative principale en cas de grèves des transports en commun (trains, RER, etc.), c’est aussi l’occasion pour les Français (surtout ceux qui ne possèdent pas de voiture) de découvrir de nouveaux modes de mobilité partagées : plus économiques et plus responsables (autopartage et covoiturage notamment).
Ainsi, notre service d’autopartage entre particuliers enregistre une augmentation moyenne de 30% de nouveaux utilisateurs depuis le début des grèves en 2023. Une tendance qui semble s'inscrire dans la durée, démontrant ainsi l'intérêt des Français de se déplacer autrement.
“Quand je me suis retrouvée bloquée au dernier moment pour rejoindre un rendez-vous important, j’ai cherché une alternative et un ami m’a parlé de Getaround. [...] Pour moi l’autopartage ne représentait pas la bonne solution car je pensais qu'il fallait forcément prendre rendez-vous avec le propriétaire du véhicule mais je me suis rendu compte que le service avait évolué et qu’on pouvait désormais réserver une voiture même en dernière minute et ouvrir le véhicule directement depuis son smartphone”.
Jeanne, 32 ans, a testé l’autopartage pour la 1ère fois en janvier dernier
Un contexte qui contribue à la démocratisation de l’autopartage et qui fait évoluer les pratiques vers un usage plus quotidien
- +25% des réservations de dernière minute (moins de 48h)*
- +27% de réservations à la journée*
- +20% de réservations en semaine*
- Évolution du nombre de locations avant chaque période de grève : +20% le 19/01, +30% le 31/01, +35% le 7,8 et 11/02.
*comparatif effectué par rapport à la même période l’année dernière sur un nombre de locations équivalent
“Grâce à l’évolution de notre modèle (technologie connectée, densité de l’offre, etc.), les gens commencent à se rendre compte que l’autopartage représente une solution durable pour différents types de déplacements (et pas seulement occasionnels comme les week-ends ou les vacances). Certains d’entre eux considèrent même que la possession d’une voiture individuelle dans une grande ville en devient inutile”
Simon Baldeyrou, Président de Getaround Europe
